En juin dernier, alors que nous étions encore en CP, nous avons eu la chance de découvrir la vie à bord du « Pourquoi Pas » un des navires océanographiques d’IFREMER.
Sandra, la maman de Julian, a participé à une campagne aux Açores et nous a permis de vivre l’aventure avec elle. Elle n’est pas partie seule, notre mascotte, Fredsy l’a accompagnée et nous avons eu des nouvelles régulières ainsi que trois visio-conférences en direct du bateau avec plusieurs membres de l’expédition.
Vendredi dernier, 20 septembre, Sandra
est revenue nous faire un petit coucou. Nous avons pu échanger avec elle sur
son voyage et la façon dont nous l’avons vécu en classe. Notre copine Fredsy
est revenue avec elle ! Elle est maintenant dans notre classe de CE1.
Visiblement, elle a apprécié son périple et est prête à repartir en campagne
avec Sandra et toute l’équipe. Mais, cette fois-ci, on compte bien embarquer
pour de vrai avec elle !
Fredsy a zo deuet en-dro ! Laouen omp bet oc’h adkavout Sandra ha Fredsy goude o beaj en Azorez e miz even. Bevet hon eus ur bern traoù plijus ganto ! Ha prest omp da vont e-bourzh ar « Perak Pas » evit bevañ ar veaj evit gwir ar wech-mañ !
D’al lun 17 a viz Even omp bet betek Porzh Keralioù gant klas ar re vras eus Skol Sant Yann evit dastum vioù rae ha kregin. Displeget eo bet deomp buhez ar raeed gant Eric ha Margaux. Dedennus-tre eoa ! Goude lein, er c’hlas, hon eus graet arzoù gant ar pezh hor boa dastumet : luskoù, sarpanted-nij ha livaj. Plijadur zo bet !
Le lundi 17 juin 2019, nous sommes allés à Pozh Keralioù, en compagnie de la classe de grande section bilingue de l’école Saint-Jean pour ramasser des capsules d’œufs de raie et des coquillages.
Eric et Margaux, de l’Association pour l’Etude et la Conservation des Sélaciens (APECS) nous ont présenté la vie des raies.
L’après-midi, en classe, nous avons réalisé des mobiles avec les capsules et les coquillages, ainsi que des cerfs-volants et des mandalas.
Lundi dernier, 24 juin 2019, nous avons rendez-vous avec Sandra sur le « Pourquoi Pas » pour notre 2ème visio-conférence.
Entre deux rendez-vous, elle nous poste des messages et des photos par mail. Nous avons hâte de la voir et de lui parler. Elle nous a dit qu’elle aurait deux nouveaux invités : Julien et Yoann, les pilotes du Nautile. Nous avons préparé plusieurs questions.
A 14 h 25 précises, ça y est ! la connexion est établie. Nous avons beau connaître Sandra, c’est toujours un peu impressionnant au début ! Après quelques nouvelles du quotidien de chacun, nous entamons notre échange avec les pilotes. Interview :
– Combien de plongées avez-vous
effectué ?
– Le Nautile a effectué 11 plongées
depuis le début de la campagne et 1948 depuis sa mise à l’eau. Il y a 2 équipages de pilotes qui plongent
tous les 2 jours accompagnés d’un scientifique.
– Est-ce que le Nautile est difficile
à conduire ?
– Il faut passer un permis et
s’habituer. Peu à peu, on est plus à l’aise. Cela dépend aussi de ce qu’il y a
autour. Quand il est entouré de cheminées hydrothermales, c’est moins facile
que sur une plage de sable.
– Est-ce que vous pilotez aussi le
« Pourquoi Pas » ?
– Non ! Il y a un équipage qui
s’occupe du bateau.
– Pourquoi plongez-vous à
plusieurs ?
– Le pilote est responsable de la plongée et le co-pilote s’occupe de la vidéo et de la vérification du matériel. Le scientifique, lui, est responsable du programme de la plongée. Ils ne sont pas installés très confortablement : le pilote et le scientifique sont allongés sur le ventre et le co-pilote est assis derrière. Pour limiter la fatigue, il nous arrive d’intervertir nos places. On arrive à oublier notre inconfort car nous sommes très concentrés sur notre travail.
– Y a-t-il déjà eu une panne du Nautile ?
– C’est arrivé mais ce ne sont pas
des pannes graves, elles ne mettent pas en danger la vie des pilotes ni même le
programme des plongées.
– Y a-t-il un avion de secours sur le bateau ?
– Non,
mais en cas de problème grave, on appelle un hélicoptère qui peut atterrir sur
le bateau. Heureusement, cela est très très rare ! Il y a aussi des
bateaux de sauvetage. Ils sont orange.
– Et toi, Sandra, est-ce que tu vas
plonger ?
– Je ne
sais pas encore. Le programme des dernières plongées reste à établir. Mais
Fredsy est en ce moment dans le Nautile avec Julien (le 3ème Julien de
l’équipe ! On a un peu de mal à suivre ! ). Il a promis de prendre
des photos.
– Quels animaux avez-vous
remonté ?
–
On a pris des crevettes, des moules, du matériel et des cailloux pour
les analyser.
– Avez-vous croisé des requins ?
– Oui, mais les requins des
profondeurs n’ont rien à voir avec les requins de la surface. Ils ne sont pas
méchants.
Après 30 minutes d’échange, il est déjà l’heure de se quitter. Nous avons découvert plein de choses sur le métier de pilote et les plongées dans les abysses. Merci à Sandra, Yoann et Julien de nous avoir donné de leur temps et répondu à nos questions !
Il nous reste un rendez-vous avec Sandra, l’occasion pour nous d’enrichir nos connaissances !
A 14 h 15 précises, nous avons rendez-vous avec Sandra en direct du «Pourquoi Pas». Le bateau se trouve à présent sur zone et, grâce à une visio-conférence, nous avons pu échanger avec elle, Pierre-Marie et Julien (le directeur de campagne et son adjoint) sur les premiers jours en mer).
Pierre-Marie nous a expliqué qu’il a participé à la 1ère plongée du Nautile mercredi dernier. Il nous a dit qu’il lui a fallu 45 minutes pour descendre et autant pour remonter, avec plusieurs heures de travail à 1700 m au fond de la mer. Heureusement, il a pu apporter un pique-nique ! Les scientifiques ne réaliseront qu’une plongée alors que les pilotes du sous-marin descendent tous les 2 jours ! Nous, on trouve que c’est beaucoup !
Une fois remonté, le sous-marin doit être rincé avant d’être ouvert afin d’éviter que de l’eau de mer ne rentre à l’intérieur.
Nous
étions impatients de savoir quelles « bestioles » avaient été remontées
mais Sandra et Pierre-Marie nous ont expliqué que, pour l’instant, ils
ont remonté du matériel et des échantillons d’eau et de cheminées pour
les analyser. Il nous faudra donc attendre encore un peu pour les
animaux….
En regardant les photos du blog, nous nous sommes
demandés ce qu’était l’objet transparent qui se trouve dans le labo et
sur lequel Fredsy et Octo se sont installés. Sandra nous a expliqué que
c’était une enceinte anaérobie. En fait, c’est un endroit tout propre
dans lequel les scientifiques vont pouvoir étudier les bactéries des
abysses sans qu’elles ne se mélangent à celles présentes à l’extérieur
de l’enceinte.
Nous, on aime bien nos récrés, et on en a bien besoin ! Du coup, on a demandé à Sandra si elle faisait quand même des pauses de temps en temps…
Et la réponse est OUI !
Ouf ! A bord, il y a une salle de sport, une salle de repos avec un baby-foot, des livres et des instruments de musique. Ils peuvent aussi regarder la télé ou jouer à des jeux vidéo ! C’est trop bien !!!
Au bout de 30 minutes environ, il a bien fallu se quitter… On attend avec impatience notre prochaine rencontre !
Merci Sandra, Pierre-Marie et Julien !
Mersi bras deoc’ h
Kenavo d’ar wech all !
Les CP de Plougastel
NB : Plus d’infos sur le blog « Plouarnaute » en passant par le site Deep sea spy. Il est mis à jour régulièrement…
Nous, les CP
bilingues, nous n’avons pas peur de nous jeter à l’eau !
Nous sommes
prêts à partir découvrir le monde fascinant des abysses avec Sandra, la maman
de Julian, dans le cadre d’un projet baptisé « Plouarnaute » et qui
regroupe 4 classes (3 classes de Ploumoguer et la nôtre).
Sandra travaille au Laboratoire Environnement
Profond à IFREMER et elle nous a proposé de la suivre lors de la campagne qui
sera menée au large des Açores en juin prochain. Elle embarquera à bord du
« Pourquoi pas ».
Après les
vacances de printemps, elle est venue dans notre classe nous montrer des films
tournés dans les grandes profondeurs ainsi que des échantillons d’animaux bien
étranges : moules géantes, vers gigantesques et crustacés poilus !
Le lundi 13
mai, nous avons eu la chance de pouvoir visiter le laboratoire dans lequel elle
travaille. Nous avons pu observer des animaux microscopiques en utilisant une
loupe binoculaire, nous avons découvert toutes sortes de bêtes étranges bien
conservées dans des bocaux. Nous avons bien aimé voir le poisson lanterne,
surtout le mâle qui est vraiment minuscule !
Sandra nous
a aussi montré une partie du matériel qu’elle doit préparer avant le grand
départ. Quel travail ! Il ne faut surtout rien oublier car une fois à
bord, c’est trop tard !
Pour la
plupart d’entre nous, le moment le plus chouette de la journée a été
l’observation d’un volcan sous-marin grâce à un casque de réalité virtuelle. On
a vraiment eu l’impression d’être au fond de l’océan !
Comme nous
ne pouvons pas embarquer « pour de vrai » avec elle, nous lui avons
confié Fredsy, notre petite mascotte. Fredsy est chargée de veiller sur Sandra
et de nous amener régulièrement des infos sur la vie à bord et le déroulement
de la campagne. Nous vous tiendrons bien sûr au courant de la suite des
évènements !
Le 8 février dernier,
Mathieu Le Guern, beau-père de Neven (élève de la classe) est venu
nous expliquer son métier de graphiste-designer, métier qu’il
exerce aussi en breton.
Sa société s’appelle
« Krank du », ce qui veut dire « le crabe noir »
en breton.
Il nous a proposé de réaliser, avec lui, l’affiche de la future Fête des Fraises.
Nous devions dire tout ce
que nous évoque Plougastel : la fraise, bien-sûr, la mer, ses
coquillages et autres poissons, le pont, les fleurs, les costumes,
les instruments de musique, les ports, les bateaux, le vent, les
paysages…
Puis, nous avons dessiné
chacune de ses représentations avec l’aide et les conseils de
Mathieu.
Quelle belle journée !
Puis, il a rassemblé nos
dessins et les a intégrés dans l’affiche.
Nous avons été épatés
par le résultat de son travail et ravis de retrouver tous nos
dessins. Ils vont être visibles partout !! Quelle fierté pour
nous !
les CM1/CM2 bilingues
An 8 a viz C’hwevrer
eo deuet er c’hlas Mathieu Le Guern, tad-kaer Neven hag a zo skoliad
en hon klas. Deuet eo evit displegañ e vicher : grafer-designer
eo. Labourat a ra e brezhoneg a-wechoù.
E embregerezh a zo
anvet « Krank du ». Staliet eo e Plougastel.
Kinniget en deus deomp
labourat gantañ evit sevel skritell Fest ar Sivi.
Da gentañ en deus
goulennet diganeomp peseurt menozhoù hon doa diwar-benn Plougastel.
Soñjet hon eus er sivi, evel-just met ivez er mor, er pesked, er
pont, er bleunioù, el lifreoù, er benvegoù musik, er portoù, er
bigi, en avel hag er maezoù…
Goude hon eus treset
ar menozhoù-se gant sikour hag alioù Mathieu.
Pebezh dervezh plijus
e oa !
Goude en deus bodet
hon tresadennoù evit lakaat anezho er skritell.
Ha pa hon eus gwelet
disoc’h e labour omp bet spontet ken brav e oa. Klasket hon eus
kavout hon tresadennoù e-barzh. Pa sonjomp e vo gwelet hon labour e
pep korn eus Penn-ar-Bed omp fier ruz !!