Lundi
29 avril 2019, les CM2 B et bilingues se sont rendus au collège
Sainte-Anne afin de se familiariser avec le fonctionnement du CDI :
Centre de Documentation et d’Information.
Ils
ont tout d’abord rencontré Madame Touzeau,
professeur-documentaliste. Elle est bibliothécaire et travaille en
lien avec les matières étudiées en classe.
Ils
ont aussi observé cette phrase :
« Les
erreurs sont la preuve que j’ai essayé. »
Un CDI ce n’est pas tout à fait comme une bibliothèque même si on y respecte les mêmes règles. C’est comme une salle de classe, c’est un lieu de travail. Le silence et le calme sont exigés. On peut y venir pendant les récréations, les permanences. Marie-Josée accepte jusqu’à 80 élèves (surtout lorsque le temps est mauvais) !
Les enfants ont fréquenté les différents espaces à l’aide du jeu Alphabetdoc.
1/
le kiosque Onisep contient tout ce qui a trait à l’orientation :
les élèves du collège commencent à se renseigner sur les métiers
qu’ils veulent faire plus tard dès la classe de 5ème.
2/
La zone Web (11 postes connectés)
3/
La zone fictions contient tout ce qu’on prend pour se détendre,
passer du bon temps : BD, romans, poésies, contes, fables,
nouvelles, mangas
D’une
manière générale, le CDI est divisé en deux zones :
l’espace
détente
l’espace
travail qui contient aussi des encyclopédies, des manuels
scolaires, des dictionnaires, etc.
Les
élèves ont du retrouver des mots spécifiques au CDI, un pour
chaque lettre de l’alphabet.
Attention ! Une consigne précise a été donnée : ce sont des objets que l’on peut prendre dans la main.
Les
gagnantes ont été Charlotte et Andréa en CM2 bilingues.
A
comme archives, armoire, art, affiches, albums,
B
comme BD, biologie, bibliothèque
C
comme clavier, chaise, conte, cartes
D
comme dictionnaire, documentaires, dessins, drapeau
E
comme exposés, encyclopédies, étagères
F
comme fiction
G
comme géographie, guide
H
comme histoire, horloge, histoires, haut-parleurs
I
comme informations, informatique
J
comme jeux
etc.
Les enfants se sont montrés intéressés par cette découverte même si certains avaient déjà eu l’occasion de fréquenter un tel lieu.
Depuis le 21 février, le jeudi matin, les CM1-CM2 B se rendent à la salle du Cléguer afin de participer à des séances d’initiation au volley, animées par un membre du club de l’étoile Saint-Laurent (Brest) : Jean.
Au programme : des échauffements : passes à 10 doigts, manchettes, services, et une première familiarisation avec le ballon de volley.
A partir de la quatrième séance, les élèves ont travaillé avec les filets : se faire des passes, travailler en équipe et faire passer le ballon au-dessus du filet.
Lors des séances suivantes, ils ont appris les règles de ce sport collectif et ont participé à des petits matchs et tournois. Ce n’était pas toujours facile de compter les points.
Les élèves se sont montrés intéressés par la découverte de ce sport accessible à tous mais assez peu pratiqué en club.
Attention, c’est un sport qui demande un peu de persévérance et de condition physique.
C’est maintenant au tour de la classe de CM1-CM2 bilingues de participer aux séances d’initiation.
Vendredi 22 mars 2019, les élèves de CM1-CM2 B et de CM2 A se sont rendus aux ateliers des Capucins à Brest afin de participer à la Journée Mondiale de l’Eau. Au programme, une série de six ateliers tournants avec les thèmes suivants :
–
Bretagne vivante : mieux connaître les zones humides,
–
Les petits Débrouillards : l’eau dans tous ses états,
–
Electriciens sans frontières,
–
Vidéos de solidarité internationale,
Cercle
des Etudiants Naturalistes Brestois – les microplastiques dans les
océans,
Amitié
Madagascar Bretagne (l’eau pêle-mêle).
Première
étape :
Les enfants ont rencontré les membres de Bretagne Vivante : une association chargée de la protection de l’environnement qui organise des ateliers et des animations pour mieux connaître la biodiversité, et mieux la protéger ; elle est présente à Brest et dans toute la Bretagne !
L’eau
source de vie
En résumé, les zones humides sont un peu comme des éponges : elles servent de réservoir, elles retiennent l’eau, puis l’eau s’en va : dans les ruisseaux, les rivières, les lacs, où on la prélève pour la nettoyer et l’envoyer vers les robinets des habitations. Les zones humides servent de refuge, permettent d’éviter les inondations, protègent beaucoup les animaux et les plantes. Ce sont des endroits dans lesquels il y a beaucoup d’eau dans la terre.
Or,
beaucoup de zones humides disparaissent au fil des ans, remplacées
par des constructions, des parkings, etc. Cela implique la
disparition de certaines plantes et animaux spéciaux qui vivent
exclusivement dans les zones humides.
Quelques
exemples de zones humides :
Une rivière, un torrent, un ruisseau, un estuaire, un étang, un lac, une tourbière, une prairie humide, un lavoir, un marais, une mare naturelle…
Les
enfants ont participé à des jeux afin de mieux comprendre les
enjeux de ces zones humides.
Etape
numéro 2 :
Site
internet : http://www.lespetitsdebrouillards.org/
Les
Petits débrouillards, c’est une association qui a pour objectifs :
une vulgarisation par la démarche expérimentale des sciences
humaines, des sciences pures, une approche scientifique par le jeu.
Les
enfants ont réalisé des expériences afin de mieux comprendre le
cycle de l’eau.
1er
défi
Faire
flotter de la pâte à modeler, puis faire flotter le trombone.
2ème
défi
Pêcher
le glaçon
Ingrédients :
un glaçon, un bout de ficelle, du sel.
Solution :
Mettre le bout de laine sur le glaçon, mettre le sel dessus et
attendre. C’est le même procédé quand on met du sel sur les
routes.
Les
enfants ont beaucoup apprécié des petites expériences que l’on
peut facilement refaire à la maison.
Stand numéro 3 : Electriciens sans frontières compte une soixantaine de personnes dans la Bretagne, 1300 dans toute la France.
Un
constat : Au Burkina Faso, les enfants mettent une demi-heure à
trouver de l’eau, ils rapportent 15 litres, 15 kg à porter, tous les
matins tous les jours.
En Haïti, des petites filles passent deux heures à aller chercher de l’eau.
Les
Africains ont besoin d’aide pour avoir de l’eau à disposition,
notamment dans les écoles.
L’association
Electriciens sans Frontières, s’occupe de creuser et d’effectuer des
forages, parfois à plus de 70 ou 80 mètres afin d’accéder aux
réserves d’eau. Ils peuvent le faire grâce à des donateurs, la
ville de Brest, des syndicats d’eau et d’électricité, des
fondations, etc.
Les
enfants ont pû observer la modélisation d’un forage dans un
hôpital. Cela fonctionne selon le principe du château d’eau, il
faut tourner une pompe pour remonter l’eau. Le but est maintenant
d’utiliser un moteur et de créer de l’électricité afin de
faciliter le travail (à l’aide de panneaux solaires).
Etape
4
Les
enfants ont visionné les vidéos de solidarité internationale :
La
gestion de l’eau et de la pollution de l’eau au Sahel
Les
solutions pour économiser l’eau
L’accès
à l’eau dans les écoles.
L’eau
sur terre : origine et quantité utilisable sur terre.
Stand
5 : Cercle des Etudiants Naturalistes Brestois.
Les
enfants ont observé le cheminement d’une bouteille à la mer. Le sel
et la mer dégradent la bouteille, les morceaux de plastique
deviennent très petits et se transforment en plastiques invisibles
que l’on appelle des micro plastiques.
Les
étudiants ont parlé aux enfants du septième continent : une
zone où il y a énormément de plastiques rassemblés par le gyre.
Des courants forment des tourbillons et amassent tous les plastiques
qui se trouvent dans les océans. Les animaux marins ingèrent ces
plastiques et cela a un impact également sur les larves d’animaux.
Dernière
étape : Amitiés Madagascar Bretagne
Une
association qui s’occupe de l’éducation et de la formation
professionnelle, C’est un centre de formation rurale, où les jeunes
peuvent se former aux cultures légumières et petits métiers.
Les
enfants ont déjeuné dans le jardin du plateau des Capucins et ont
profité d’une heure de midi très ensoleillée.
La journée a été très riche pour les enfants !
Cela leur a permis d’appréhender les enjeux de l’eau dans des contextes et environnements variés.