Vendredi 22 mars 2019, les élèves de CM1-CM2 B et de CM2 A se sont rendus aux ateliers des Capucins à Brest afin de participer à la Journée Mondiale de l’Eau. Au programme, une série de six ateliers tournants avec les thèmes suivants :

– Bretagne vivante : mieux connaître les zones humides,

– Les petits Débrouillards : l’eau dans tous ses états,

– Electriciens sans frontières,

– Vidéos de solidarité internationale,

  • Cercle des Etudiants Naturalistes Brestois – les microplastiques dans les océans,
  • Amitié Madagascar Bretagne (l’eau pêle-mêle).

Première étape :

Les enfants ont rencontré les membres de Bretagne Vivante : une association chargée de la protection de l’environnement qui organise des ateliers et des animations pour mieux connaître la biodiversité, et mieux la protéger ; elle est présente à Brest et dans toute la Bretagne !

L’eau source de vie

En résumé, les zones humides sont un peu comme des éponges : elles servent de réservoir, elles retiennent l’eau, puis l’eau s’en va : dans les ruisseaux, les rivières, les lacs, où on la prélève pour la nettoyer et l’envoyer vers les robinets des habitations. Les zones humides servent de refuge, permettent d’éviter les inondations, protègent beaucoup les animaux et les plantes. Ce sont des endroits dans lesquels il y a beaucoup d’eau dans la terre.

Or, beaucoup de zones humides disparaissent au fil des ans, remplacées par des constructions, des parkings, etc. Cela implique la disparition de certaines plantes et animaux spéciaux qui vivent exclusivement dans les zones humides.

Quelques exemples de zones humides :

Une rivière, un torrent, un ruisseau, un estuaire, un étang, un lac, une tourbière, une prairie humide, un lavoir, un marais, une mare naturelle…

Les enfants ont participé à des jeux afin de mieux comprendre les enjeux de ces zones humides.

Etape numéro 2 :

Site internet : http://www.lespetitsdebrouillards.org/

Les Petits débrouillards, c’est une association qui a pour objectifs : une vulgarisation par la démarche expérimentale des sciences humaines, des sciences pures, une approche scientifique par le jeu.

Les enfants ont réalisé des expériences afin de mieux comprendre le cycle de l’eau.

1er défi

Faire flotter de la pâte à modeler, puis faire flotter le trombone.

2ème défi

Pêcher le glaçon

Ingrédients : un glaçon, un bout de ficelle, du sel.

Solution : Mettre le bout de laine sur le glaçon, mettre le sel dessus et attendre. C’est le même procédé quand on met du sel sur les routes.

Les enfants ont beaucoup apprécié des petites expériences que l’on peut facilement refaire à la maison.

Stand numéro 3 : Electriciens sans frontières compte une soixantaine de personnes dans la Bretagne, 1300 dans toute la France.

Un constat : Au Burkina Faso, les enfants mettent une demi-heure à trouver de l’eau, ils rapportent 15 litres, 15 kg à porter, tous les matins tous les jours.

En Haïti, des petites filles passent deux heures à aller chercher de l’eau.

Les Africains ont besoin d’aide pour avoir de l’eau à disposition, notamment dans les écoles.

L’association Electriciens sans Frontières, s’occupe de creuser et d’effectuer des forages, parfois à plus de 70 ou 80 mètres afin d’accéder aux réserves d’eau. Ils peuvent le faire grâce à des donateurs, la ville de Brest, des syndicats d’eau et d’électricité, des fondations, etc.

Les enfants ont pû observer la modélisation d’un forage dans un hôpital. Cela fonctionne selon le principe du château d’eau, il faut tourner une pompe pour remonter l’eau. Le but est maintenant d’utiliser un moteur et de créer de l’électricité afin de faciliter le travail (à l’aide de panneaux solaires).

Etape 4

Les enfants ont visionné les vidéos de solidarité internationale :

La gestion de l’eau et de la pollution de l’eau au Sahel

Les solutions pour économiser l’eau

L’accès à l’eau dans les écoles.

L’eau sur terre : origine et quantité utilisable sur terre.

Stand 5 : Cercle des Etudiants Naturalistes Brestois.

Les enfants ont observé le cheminement d’une bouteille à la mer. Le sel et la mer dégradent la bouteille, les morceaux de plastique deviennent très petits et se transforment en plastiques invisibles que l’on appelle des micro plastiques.

Les étudiants ont parlé aux enfants du septième continent : une zone où il y a énormément de plastiques rassemblés par le gyre. Des courants forment des tourbillons et amassent tous les plastiques qui se trouvent dans les océans. Les animaux marins ingèrent ces plastiques et cela a un impact également sur les larves d’animaux.

Dernière étape : Amitiés Madagascar Bretagne

Une association qui s’occupe de l’éducation et de la formation professionnelle, C’est un centre de formation rurale, où les jeunes peuvent se former aux cultures légumières et petits métiers.

Les enfants ont déjeuné dans le jardin du plateau des Capucins et ont profité d’une heure de midi très ensoleillée.

La journée a été très riche pour les enfants !

Cela leur a permis d’appréhender les enjeux de l’eau dans des contextes et environnements variés.