Mardi 3 juillet, les élèves de CM ont rencontré Catherine Colin, médecin tabacologue à Brest. Ils ont commencé par dire ce qu’ils pensaient du tabac :

« Ça peut boucher les artères, détruire les poumons, le tabac réduit la fécondité, les dents noircissent, la peau flétrit, ça provoque le cancer et des maladies du cœur ».

Ils ont vu ce que contenait la cigarette, il y a beaucoup de substances qu’on ne connaît pas toujours car c’est une recette secrète. On estime aujourd’hui que la cigarette contient plus de 7000 substances toxiques dont certaines sont cancérigènes. La nicotine crée la dépendance chimique à l’intérieur du cerveau elle n’est pas cancérigène.

Voici quelques exemples de substances toxiques :

  • L’acétone

  • L’ammoniaque (amplifie la dépendance à la nicotine)

  • de l’hydroxyde de sodium

  • du monoxyde de carbone (ce qui crée les problèmes cardiaques et l’infertilité entre autres…)

  • du polonium

  • Le méthanol (un carburant)

  • le goudron

  • de l’antimite

  • de l’arsenic (un poison)

  • le cadmium (substance que l’on trouve dans les piles)

Les élèves ont aussi appris ce qu’était le tabagisme passif et pourquoi on commence à fumer : pour tester, pour s’entraîner, faire partie d’un groupe, pour faire comme les autres, parce qu’on s’ennuie, … puis une addiction se met en place.

Pendant l’intervention, les enfants ont visionné un manga sur la dépendance (Fédération Française de Cardiologie : « Jamais la première cigarette »), ils ont aussi posé des questions.

Est-ce que la cigarette électronique (la vape) est comparable à une cigarette ordinaire ?

Qui a inventé la cigarette ? Quel est l’intérêt des gommes (nicotiniques) ?

Pourquoi le gouvernement n’interdit-il pas le tabac ?

Les enfants ont également évoqué le paquet neutre…

Aujourd’hui, les études montrent qu’il n’y a pas de petit fumeur et que le premier contact avec la cigarette se situe vers 11 ans.

Les tabacologues aident les personnes avec différentes techniques pour arrêter de fumer :

  • des patchs nicotiniques pour éviter que la personne soit en manque

  • des techniques comportementales

  • des molécules : la varénicline

On peut y associer :

  • la méditation pleine présence et technique respiratoire

  • l’hypnose, la sophrologie

Le syndrome de sevrage peut provoquer des effets indésirables comme l’irritabilité, la nervosité, l’agressivité, la dépression, les troubles du sommeil, les troubles de la concentration, l’augmentation de l’appétit.

Les enfants ont pu s’exprimer librement sur le sujet.

Ils ont même suggéré de faire une pétition contre le tabac !